Les chercheurs ont découvert qu'après une zone au large des côtes de la
"L'augmentation… a été bien plus importante que ce à quoi nous nous attendions", a déclaré Alasdair Harris, directeur scientifique de Blue Ventures, le groupe de conservation marine qui a mené le travail sur le terrain.
"Cette étude montre que les AMP (aires marines protégées) servent non seulement d'outil de conservation puissant aidant les espèces à prospérer, mais peuvent également être un outil économique puissant aidant la pêche à rester productive et rentable", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Les experts disent que près de 75 pour cent des stocks de poissons, du thon à la morue, sont capturés plus rapidement qu'ils ne peuvent se reproduire, car de plus en plus de personnes en dépendent pour leur nourriture et leurs moyens de subsistance.
Le mois dernier, des scientifiques ont averti que les populations mondiales de poissons et de fruits de mer s'effondreraient d'ici 2048 si les tendances actuelles en matière de destruction de l'habitat et de surpêche se poursuivaient. Ils ont appelé à la création urgente de réserves de vie marine et de zones d'interdiction de pêche.
Blue Venture a étudié une zone au large du sud-ouest malgache
Les habitants avaient imputé les chutes aux entreprises de pêche internationales qui étaient arrivées dans la région pour récolter le poulpe pour le marché mondial. Mais après les interdictions, les chiffres ont encore bondi.
« Le succès de l'AMP d'Andavadoaka montre qu'il y a de l'espoir que des pratiques de pêche bien gérées, telles que les AMP, peuvent empêcher
Il a déclaré que les aires protégées avaient besoin d'une gestion prudente, mais certains experts disent qu'il pourrait déjà être trop tard pour d'autres écosystèmes.
Lorsque les gros poissons comme la morue sont presque anéantis, les petites espèces peuvent prospérer en mangeant les jeunes des survivants, disent-ils.
Les stocks de morue dans la pêcherie de l'Atlantique autrefois riche
– NAIROBI, 18 décembre (Reuters)
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