Dans un étude récemment publié par le Reef Resilience Network, Hery Razafimamonjiraïbe, responsable du programme national d'aquaculture de Blue Ventures à Madagascar, présente nos initiatives d'élevage d'holothuries en Tampolove et Ambolimoke à sud-ouest de Madagascar, et discute des réussites et des principaux enseignements tirés.
En partenariat avec Océan Indien Trepang (IOT) et le La Société royale norvégienne pour le développement (Norges Vel), Blue Ventures soutient l'élevage d'holothuries (une forme de l'aquaculture) comme moyen de subsistance alternatif pour les communautés de pêcheurs du sud-ouest de Madagascar, qui comptent parmi les personnes les plus pauvres et les plus isolées du pays. L'objectif du programme est de compléter les revenus de pêche instables, d'accroître la sécurité alimentaire et de renforcer la résilience au changement climatique.
L'étude de Hery suit le parcours du programme d'aquaculture de Blue Ventures, de son projet pilote en 2007, à travers les divers obstacles en cours de route (à savoir le cyclone Haruna en 2013 et diverses épidémies), jusqu'à son état actuel de tailles de fermes standardisées, de systèmes de gouvernance locale efficaces et des revenus durables pour les agriculteurs.
Depuis ses débuts, notre projet d'aquaculture dans le sud-ouest de Madagascar s'est étendu à plus de 40 fermes entre deux sites principaux – Tampolove et Ambolimoke – employant 162 agriculteurs, dont 59 % de femmes. Le revenu net des ventes de concombres de mer a augmenté chaque année (à l'exception du cyclone Haruna en 2013), les agriculteurs développant de nouvelles techniques et acquérant plus de connaissances et d'expérience à chaque récolte.
Malgré ce succès, l'étude reconnaît les défis de l'établissement de moyens de subsistance alternatifs pour les communautés confrontées à des conditions de vie, financières, environnementales et politiques difficiles. Les projets réussis nécessitent une approche holistique et une collaboration efficace entre les ONG, les communautés et les partenaires commerciaux dans une égale mesure.
L'étude de Hery offre les enseignements de Blue Ventures sur notre programme d'aquaculture et fournit des recommandations utiles à d'autres qui pourraient envisager un itinéraire similaire afin de renforcer la résilience des communautés de pêcheurs à travers les tropiques côtières.
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En anglais :
Paysans de la mer
Dans une étude récemment publié par le Reef Resilience Network, Hery Razafimamonjiraibe, responsable national de Blue Ventures pour l'aquaculture à Madagascar, décrit nos initiatives d'élevage de concombres de mer à Tampolove et Ambolimoke, dans le sud-ouest du pays, et présente les succès et les principales leçons tirées.
Et partenariat avec Océan Indien Trepang (IOT) et la Société royale norvégienne pour le développement (Norges Vel), Blue Ventures a soutenu son appui à la culture des concombres de mer (une forme d'l'aquaculture) comme moyen de subsistance alternatif pour les communautés de pêcheurs du sud-ouest de Madagascar, qui sont parmi les plus pauvres et les plus isolées du pays. L'objectif du programme est de suppléer aux revenus irréguliers de la pêche, d'activer la sécurité alimentaire et de renforcer la résilience au changement climatique.
L'étude réalisée par Hery suit le parcours du programme d'aquaculture de Blue Ventures, de son projet pilote en 2007, en passant par les différents obstacles survenus en cours de route (à savoir le cyclone Haruna en 2013 et les diverses épidémies), jusqu'à son stade actuel, avec des exploitations de taille standardisée, des systèmes de gouvernance locale efficaces et des revenus durables pour les agriculteurs.
Depuis sa création, le projet d'aquaculture de Blue Ventures dans le sud-ouest de Madagascar est passé à plus de 40 fermes réparties entre deux grands sites – Tampolove et Ambolimoke – employant 162 fermiers, dont 59% de femmes. Le revenu net des ventes de concombres de mer a augmenté chaque année (à l'exception de 2013, l'année du cyclone Haruna), au fur et à mesure que les agriculteurs développent de nouvelles techniques et acquéraient plus de connaissances et d'expérience à chaque récolte.
Malgré ce succès, l'étude reconnaît les défis que représente la mise en place de moyens de subsistance alternatifs pour les communautés vivantes dans des conditions de vie, financières, environnementales et politiques difficiles. La réussite de tels projets exige une approche holistique et une collaboration efficace et équitable entre les ONG, les communautés et les partenaires commerciaux.
L'étude de Hery expose ainsi les apprentissages de Blue Ventures concernant son programme d'aquaculture – apprentissages souvent impossibles à publier dans ce secteur en raison de problèmes de confidentialité – et fournit des recommandations utiles à tous ceux qui envisagent de se lancer dans une voie similaire afin de renforcer la résilience des communautés de pêcheurs dans les zones tropicales côtières.
Lire l'étude complète « Les fermiers de la mer » (en anglais)
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