COMMUNIQUÉ DE PRESSE
E-mail: [email protected] / [email protected]
Téléphone : Annie Tourette – Whatsapp : +1 9294543474
Crédit photo : Garth Cripps/Blue Ventures
Facebook | Instagram | Twitter | LinkedIn | Youtube
#30×30 #DroitsAutochtones #COP15 #DécoloniserConservation
- UN rendez-vous à Genève sur la biodiversité offre une opportunité cruciale d'inscrire les droits de l'homme dans les objectifs de conservation de la biodiversité.
- Lettre ouverte aux décideurs demande que l'objectif 30 d'ici 30 de l'ONU intègre les droits des peuples autochtones et des communautés locales, et un plan de protection de la biodiversité dans les 70 % de la planète non couverts par 30 d'ici 30.
- Les peuples autochtones et les communautés locales sont des protecteurs de la nature de première ligne, mais risquent de perdre l'accès à leurs terres et à leurs eaux de pêche si leurs droits ne sont pas explicitement reconnus dans les objectifs de l'ONU.
Plus de 70 organisations de 30 pays ont signé an lettre ouverte qui appelle les dirigeants mondiaux à placer les droits de l'homme au centre des objectifs mondiaux de conservation de la biodiversité.
Le Cadre mondial de la biodiversité post-2020 sera adopté lors de la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique en Chine plus tard cette année. Dans le cadre du processus de négociation, les gouvernements se réuniront à Genève fin mars pour faire avancer l'élaboration du Cadre. Les délégués discuteront de l'objectif mondial de protéger 30 % des terres et des mers d'ici 2030.
L'objectif 30 x 30 est une opportunité inégalée pour stopper la perte de biodiversité, protéger les droits de l'homme et mettre la planète sur la voie de la durabilité. Mais elle ne peut réussir que si elle met l'accent sur la primauté des droits de l'homme et donne la priorité aux communautés.
Les réunions de ce mois-ci seront la dernière occasion de souligner l'importance cruciale d'un 30 par 30 équitable et inclusif pour les délégués. Les signataires de la lettre appellent à un 30 par 30 qui soit mis en œuvre avec le consentement libre, préalable et éclairé, la participation et le leadership des peuples autochtones et des communautés locales.
Sans garanties appropriées, de nombreuses communautés risquent de perdre leurs droits de chasser, d'élever, de pêcher et de vivre dans des zones protégées dans la hâte d'atteindre les objectifs mondiaux de conservation. Certains risquent de perdre leurs moyens de subsistance et même leurs maisons à moins que le cadre 30 x 30 ne reconnaisse et ne respecte leurs droits. Les communautés autochtones sont la meilleure défense contre l'exploitation commerciale non durable de la nature, et leur précieuse connaissance des terres et des eaux sera perdue si elles sont déplacées de force.
Annie Tourette, responsable du plaidoyer chez Blue Ventures, a déclaré :
"La meilleure façon de protéger la nature est de protéger les droits humains de ceux qui y vivent et en dépendent. Leurs droits doivent être explicitement reconnus et protégés. Nous appelons les gouvernements à placer les peuples autochtones et les communautés locales au centre des initiatives de conservation et à s'attaquer aux principaux moteurs de la perte de biodiversité. »
Le président du réseau malgache d'aires marines communautaires de conservation, Hermany Manahdraza, a déclaré :
« 30 by 30 rejoint la longue liste d'appels à l'action des écologistes pour sauver la planète. J'ajoute ma voix à la famille mondiale des peuples autochtones et des communautés locales pour rappeler au monde que nous avons encore une dernière chance de sauver notre biodiversité. Nous sommes dans le même bateau et subirons ensemble les conséquences de cette crise si nos plans ne respectent pas les besoins des communautés. »