The meeting focused on Madagascar’s fishery for reef octopus, a species that dominates the fishing economy for much of the south of the country, a region in which over 80% of coastal people live on under 1.20 US$ per day (2400 MGA).
For the past decade, conservation NGO Blue Ventures has worked in this region to support the development of community-based marine reserves aimed at protecting local stocks. Since 2004 over 100 temporary closures have been created by community groups in partnership with the University of Toliara and the Ministry of Fisheries along over 300 kilometres of the coastline in the country’s southwestern province.
Findings presented at the workshop charted the effectiveness of these conservation efforts through data collected from octopus landings over the past seven years. Research results showed sustained benefits to fisheries landings in the aftermath of seasonal reserves, as well as demonstrating lasting economic and social benefits to communities.
“Conservation of this critically important fishery is fundamental to the sustainable development of Vezo coastal communities living in this impoverished region” said Daniel Raberinary, a fisheries scientist with Blue Ventures in the coastal city of Toliara. “But for a subsistence fisherman, the financial risk of establishing a temporary closure is very high; communities need to see an economic incentive to be convinced of the benefits. These results show that the benefits outweigh the risks, and will be instrumental in developing wider support for conservation across the fisheries sector.”
The findings of this research were shared with NGO partners, private sector representatives, researchers, government agencies, and local communities involved in marine conservation and fisheries management across Madagascar. The meeting explored new ways to improve fisheries management regionally, and establish research priorities for future efforts to improve fisheries management.
“The outcome of the meeting is very important for the Ministry” said Simon Rabearintsoa, Director General of the Fisheries Ministry “It provides a great decision-making tool for improving the exploitation of the octopus fishery and advance cooperation and communication between all the stakeholders. ”
The meeting was supported by the Marine Stewardship Council (MSC), the world’s largest certifier of environmentally sustainable seafood. MSC is currently working with representatives of the fishery to identify the feasibility for certification of octopus exported from this region. Such certification could provide the fishery with access to new and higher paying markets, creating a further stimulus for conservation across this impoverished region.
“The fishers in Andavadoaka and the surrounding villages already knew that the closures work, that’s why we’ve continued to implement them for the last five years. However, it’s good to see and hear the scientific data that quantifies how well they work and which answers some of the questions we have about why some closures work and some don’t ” said Roger Samba, President of the Velondriake Association, a grassroots local management association that was the first to trial temporary closures for octopus.
For more information about the workshop please contact Dr. Alasdair Harris at al[at]blueventures.org
Note to editors: Blue Ventures is an award-winning marine conservation organisation, dedicated to working with local communities to conserve threatened marine environments.
Our highly acclaimed conservation programmes work with some of the world’s poorest coastal communities to develop conservation and alternative income initiatives to protect biodiversity and coastal livelihoods. The results of our work help us to propose new ideas to benefit coastal communities everywhere.
Blue Ventures’ scientific research and community conservation work has been made possible by the generous contributions of the Waterloo Foundation as well as the John D. and Catherine T. MacArthur Foundation.
La gestion locale des ressources marines profite aux communautés traditionnelles
La conservation marine à base communautaire apporte des avantages économiques directs aux villages de pêcheurs traditionnels, les incitant ainsi à poursuivre l’expansion de leurs efforts de conservation marine : c’est la conclusion inédite d’un programme de sept ans dont les résultats présentés lors d’un atelier cette semaine à Toliara ont été validés par plusieurs représentants et spécialistes du secteur.
Ce programme historique s’est focalisé sur la pêche aux poulpes des récifs du sud-ouest de Madagascar. Cette espèce domine l’économie de la pêche d’une grande partie de la population des zones côtières du sud du pays, une région où plus de 80 % des habitants vivent avec moins de 1,2 US$ (2400 MGA) par jour.
L’ONG de conservation Blue Ventures a travaillé dans cette région durant les dix dernières années pour soutenir le développement de réserves marines communautaires destinées à protéger les stocks locaux et garantir ainsi la durabilité de l’exploitation. Depuis 2004, plus de cent réserves temporaires ont été créées le long de plus de 300 kilomètres du littoral de la région sud-ouest du pays. Cette initiative a été initiée par des associations communautaires, en partenariat avec l’Université de Toliara et le Service de Pêche.
Les résultats présentés à l’atelier témoignent de l’efficacité des efforts de conservation, à travers les données recueillies sur les captures de poulpes au cours des sept dernières années. Les résultats des recherches ont confirmé les bénéfices durables issus des réserves saisonnières, et ont démontré les avantages économiques et sociaux permanents pour les communautés. Ces dernières se sont ainsi naturellement impliquées, assurant la réussite du programme.
« La préservation de cette pêche est d’une importance cruciale et fondamentale pour le développement durable des communautés Vezo vivant dans cette région côtière défavorisée», a déclaré Daniel Raberinary, un scientifique de Blue Ventures travaillant dans la ville de Toliara. « Mais pour celui pour qui la pêche représente une subsistance quotidienne, le risque financier occasionné par la mise en place d’une réserve temporaire est très élevé. Par ailleurs, les communautés ont besoin d’une forte incitation économique pour être convaincues des bénéfices. Ces résultats révèlent ainsi que les avantages l’emportent sur les risques, et contribueront donc à la mise en place d’un large appui pour la conservation du secteur de la pêche. »
Les résultats de cette recherche ont été partagés avec les ONGs partenaires, divers représentants du secteur privé, des chercheurs, des organismes publics ainsi qu’avec les communautés locales impliquées dans la conservation marine et la gestion de la pêche à travers tout Madagascar. La réunion a exploré de nouvelles façons d’améliorer la gestion de la pêcherie au niveau régional et également celles pour établir des priorités dans la recherche afin de déployer de futurs efforts.
Selon le propos de Simon Rabarintsoa, Directeur général du ministère de la Pêche, « les résultats de la rencontre sont très importants pour le ministère, car ils constitueront un outil de décision pour améliorer l’exploitation de la pêche aux poulpes et permettront de développer la collaboration et la communication entre toutes les parties prenantes. »
La rencontre a bénéficié de l’appui du Conseil de la Bonne gestion de Pêche et du Marine Stewardship Council (MSC), le plus important organisme mondial de certification des produits de la mer écologiquement durables. MSC travaille actuellement à Madagascar avec divers acteurs/représentants de la pêche afin d’identifier la faisabilité de la certification de poulpes exportés de la région du sud-ouest. Une telle certification pourrait permettre l’accès à de nouveaux marchés, et avec une réputation renforcée, encourageant encore plus la population à œuvrer pour la conservation dans cette région défavorisée.
«Les pêcheurs d’Andavadoaka et les villages environnants savent déjà que les réserves ont connu un franc succès, c’est pourquoi nous avons continué à les mettre en œuvre durant ces cinq dernières années. Toutefois, il est encore plus valorisant d’apprécier cette réussite à travers les données scientifiques et des preuves quantitatives témoignant de leur bonne marche. Cela permettra aussi de répondre à certaines questions sur les raisons pour lesquelles certaines réserves marchent et d’autres échouent », a affirmé Roger Samba, Président de l’Association Velondriake, association locale à gestion communautaire qui a été la première à tester la fermeture des réserves saisonnières de poulpes.
Pour obtenir de plus amples informations sur l’atelier, veuillez contacter le Dr Alasdair Harris à l’adresse e-mail suivant : [email protected]
Note aux éditeurs: Blue Ventures est une organisation de conservation marine, primée mondialement pour son approche intégrée de la préservation de la biodiversité marine en collaboration avec les communautés locales.
Nos programmes de protection de la faune et de la flore marine sont réalisés en collaboration avec les communautés côtières les plus défavorisées du monde. Nous travaillons avec les pêcheurs pour inventer avec eux de nouveaux modèles de conservation tout en développant des alternatives de revenus concourant à la protection de la biodiversité dans le respect de leurs modes de vie. Les résultats de notre travail ont été tels qu’ils nous ont permis d’élaborer un modèle de conservation marine pouvant être reproduit, adapté et déployé en faveur des communautés côtières du monde entier.
Cette recherche scientifique et le travail de conservation communautaire a été rendue possible par les contributions généreuses de la Fondation Waterloo ainsi que la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur.